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Jacques Mizoule - Dialogues
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24 novembre 2007

Les copains d'abord...

sarkozybreton

Nicolas Sarkozy et Thierry Breton auraient été informés des retraits suspects à l'UIMM dès 2004

Texte issu du Blog du Monde

Selon l'hebdomadaire Marianne à paraître samedi 24 novembre, Nicolas Sarkozy et Thierry Breton, ministres des finances en 2004 et 2005, ont été informés des retraits en liquide effectués par l'ancien président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), Denis Gautier-Sauvagnac, dans les caisses de son organisation, mais n'ont pris aucune mesure, préférant mettre le dossier "en attente".

La cellule anti-blanchiment du ministère des finances, Tracfin, a été informée de retraits en liquide par BNP-Paribas dès 2004. Marianne estime que ces retraits ont été de 700 000 euros en 2000, de 900 000 euros en 2001, de 700 000 euros en 2002, de 600 000 euros en 2003 et de 300 000 euros entre janvier et mai 2004. C'est à ce moment-là que le directeur adjoint de Tracfin, Jean-Marc Maury, en aurait informé pour la première fois le cabinet de Nicolas Sarkozy à Bercy, son autorité de tutelle.

DOSSIER "EN ATTENTE"

Selon l'hebdomadaire toujours, une note, transmise en septembre 2004 au ministère des finances, indique que M. Gautier-Sauvagnac continue d'effectuer des retraits en liquide et demande son feu vert pour transmettre le dossier à la justice. Tracfin ne reçoit alors "aucune directive autorisant la saisie de la justice" et est prié par le cabinet de M. Sarkozy de mettre le dossier "en attente", selon le journal de Jean-François Kahn. En 2005, Thierry Breton "donne au patron de Tracfin la même consigne que Nicolas Sarkozy", ajoute-t-il. Contactée par l'AFP, l'Elysée n'a pas souhaité réagir à ces informations.

C'est finalement en septembre 2007, soit près de trois ans après les faits, que Bercy, alors dirigé par Christine Lagarde, donne son feu vert"avec l'accord de l'Elysée" pour que la cellule anti-blanchiment transmette son dossier à la justice. Celle-ci le fait officiellement le 24 septembre. Deux jours plus tard, une enquête préliminaire pour "abus de confiance" est ouverte à l'encontre de M. Gautier-Sauvagnac.

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